La crise des marchés est directement corrélée à l’épidémie de Covid-19
Jusqu’à présent,la plupart des gouvernements combattent l’épidémie en confinant leur population, ce qui entraine à court terme un arrêt total de la production et surtout de la consommation.
Dans l’état actuel des choses, l’économie mondiale est progressivement paralysée. La Chine va mieux, l’Europe est dans l’œil du cyclone, l’Inde et les États-Unis sont en train d’y rentrer. Les Etats-Unis ont le premier PIB mondial et le pays ne semble pas le mieux équipé pour combattre efficacement le virus: les plus démunissont largement exclus du système de santé, les infrastructures de soins sont insuffisantes, une part importante de la population est vulnérable (en particulier les 40% de la population adulte touchés par l’obésité)*.
D’après les dernières estimations économiques, le PIB mondial a baissé au T1 de plus de 10% et devrait probablement baisser davantage au T2.
Les marchés ne redeviendront optimistes que lorsqu’ils auront la preuve que l’épidémie a atteint son point d’inflexion ou qu’un traitement efficace est découvert. Il est probable que ce point d’inflexion soit atteint courant avril**.
La grande nouveauté du covid-19 pour les marchés est l’impuissance à court terme des politiques monétaires et budgétaires à contre balancer l’arrêt brutal de la consommation.
2La grande nouveauté du covid-19 pour les marchés est l’impuissance à court terme des politiques monétaires et budgétaires à contre balancer l’arrêt brutal de la consommation. Les plans annoncés devraient permettre à un nombre important de sociétés de passer la crise sans faire faillite, mais sans pour autant compenser le manque à gagner (donc avec plus de dettes à la sortie). Aux Etats-Unis, les mesures devraient offrir une protection financière exceptionnelle et temporaire aux plus démunis.
Ces plans devraient surtout favoriser un rebond de l’activité économique ... lorsque l’épidémie aura disparu.
Ils ont cependant rassuré les marchés car ils conjurent le risque d’une récession encore plus sévère et durable, en particulier aux Etats-Unis -pays où l’endettement des acteurs non financiers a atteint des sommets.
Mais il est évident que le facteur clé reste la durée de la crise sanitaire et du confinement.On peut espérer la découverte d’un traitement qui permettrait de combattre le virus autrement que par le confinement. Toutefois, une telle découverte à très court terme est peu probable et donc les Etats-Unis ne devraient pas échapper au confinement total ou partiel. En revanche à moyen terme, il ne faut pas sous-estimer la capacité des hommes à trouver des solutions techniques pour soigner le virus ou tout au moins pour en réduire le nombre de victimes. Les scenarios de deuxième vague du virus dans quelques mois sont loin d’être certains.Il est également probable que le développement de l’épidémie se ralentisse progressivement grâce au confinement de la population, conjugué au rebond des températures au printemps. En effet, il semblerait que le virus, tout comme la grippe saisonnière, soit moins contagieux avec l’augmentation des températures. On pourrait donc peut-être avoir un point d’inflexion courant avril selon l’augmentation des températures.
Le covid-19 a surpris d’autant plus les marchés actions qu’ils étaient euphoriques début 2020 et sur des niveaux de valorisation très élevés. La chute des marchés a donc été très brutale et d’une forte amplitude (accrue par l’importance prise par les ETF).
Les valorisations moyennes des indices actions sont redevenues inférieures à leur moyenne historique. D’après nos estimations, le PE 12 mois glissant de l’Eurostoxx large est désormais de 12x contre 14,5x en moyenne depuis 2017 (celui du S&P est revenu à sa moyenne historique). Toutefois, les résultats devant baisser en 2020, le PE 2020eest sans doute plus proche de 14x que de 12x.
Les niveaux de valorisation ne sont pas d’une grande aide.Plus l’épidémie perdurera, plus les marchés seront sous pression baissière en raison de la dégradation des résultats des entreprises.
En outre,la valorisation moyenne des indices cache de forts écarts entre secteurs ou valeurs. Certaines valeurs, notamment les valeurs moyennes, sont revenues à des valorisations très basses. C’est moins vrai pour les grandes capitalisations qui avaient davantage rebondi en 2019.
Par ailleurs, d’un point de vue micro économique, les analystes ont beaucoup de mal à appréhender un arrêt de l’activité économique sur la rentabilité des entreprises tant le phénomène est inédit. Un secteur peut avoir été historiquement « défensif», mais ne plus l’être dans la configuration actuelle faute de clients. Ces derniers jours,les annonces de ventes/résultat indicatives pour le T1 ont été assez brutales. Elles devraient se multiplier dans les prochains jours.
La gestion Actions de Palatine AM est aujourd’hui acheteuse
Il n’est pas certain que les marchés actions baissent encore (sauf prolongation de l’épidémie). En revanche il est certain qu’ils devraient rester très volatils, y compris en intraday, secteur par secteur.
Sur certaines valeurs, la correction a été excessive. Nous avons donc ponctuellement acheté ou nous sommes renforcés sur des sociétés disposant désormais d’une valorisation attractive et toujours,à moyen terme,de bonnes perspectives de croissance et d’une situation financière solide.
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